martes, 24 de junio de 2008

RV: [ResearchSexWorkMig] infoCCEM : « les tabous de l'esclavage » sur « Arte » ce mardi 24 juin 2008 à partir de 21h

 


De: Research-SexWorkMigr@googlegroups.com [mailto:Research-SexWorkMigr@googlegroups.com] En nombre de infoccem
Enviado el: jueves, 19 de junio de 2008 15:37
Para: info CCEM
Asunto: [ResearchSexWorkMig] infoCCEM : « les tabous de l'esclavage » sur « Arte » ce mardi 24 juin 2008 à partir de 21h

infoCCEM - Comité Contre l'Esclavage Moderne
107 avenue Parmentier - 75011 Paris - 01 44 52 88 91

courriel : infoccem[arobase]wanadoo.fr – site : [www] esclavagemoderne.org



Arte a commandé deux documentaires à trois journalistes sur des sujets que le CCEM connait bien, depuis les premiers reportages réalisés par Dominique Torrès, fondatrice ensuite de notre association (ces reportages sont publié en poche sous le titre « Esclaves » collection Libretto aux éditions Phébus). Comme il s'agit encore effectivement de « tabous », nous vous invitons à découvrir ces deux films, ainsi que le débat qui suivra :




« Les tabous de l'esclavage » sur « Arte » ce mardi 24 juin 2008 à partir de 21h

  • reportage en Mauritanie

  • des historiens africains témoignent

  • débat à Dakar avec le professeur Ibrahima Thioub (Sénégal) et Abdel Ethmane Yessa (Mauritanie)

A 21h00
Chasseurs d'esclaves

Reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak
ARTE France, France, 2008, 45mn

En Mauritanie, avec l'aide de militants abolitionnistes, un esclave évadé part à la recherche de sa soeur toujours en captivité, bravant l'ordre établi. Un document exceptionnel.

Lire plus d'information à la fin  de ce mail...

A 21h45
Les esclaves oubliés

Documentaire d'Antoine Vitkine
ARTE France, France, 2008, 45mn


L'histoire méconnue des traites négrières africaines et orientales, racontée par des spécialistes africains ou arabophones : Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard ou Mohamed Ennaji... Les historiens tentent également d'analyser la raison pour laquelle cette réalité suscite des controverses toujours vives, aussi bien dans les mondes africain et musulman qu'en Occident.

Lire plus d'information à la fin  de ce mail...



A 22h30 - Daniel Leconte ouvre le débat à Dakar avec la participation d'Ibrahima Thioub (historien, professeur à l'université de Dakar) et d'Abdel Ethmane Yessa (Mauritanie).





Depuis le 1er juin et jusqu'au 25 juin, Arte rend « un hommage aux combattants de la liberté », aux luttes des victimes contre les traites et les esclavages négriers. La chaîne revisite notamment le combat identitaire des Afros-Américains, mais aussi le passé esclavagiste de la France, les luttes de nos concitoyens des DOM...


lire sur Aimé Césaire : http://www.esclavagemoderne.org/actumonde.php?id=80


Ces combats ne sont nullement achevés, non seulement parce qu'il s'agit d'affronter les conséquences de l'esclavage : racisme, humiliations, discriminations à l'égard des Noirs, mais plus terriblement encore, parce que la traite négrière n'est pas terminée.


Ainsi, la « thematinée » du vendredi 6 juin a rendu compte de deux récits contemporains, l'un au Niger, l'autre au Soudan.


Plusieurs dizaines de milliers de Soudanais ont été razziés enfants dans leurs villages pour être réduit en esclavage aujourd'hui. Nous avons publié un entretien avec un chef de l'ethnie Dinka: http://www.esclavagemoderne.org/actumonde.php?id=50


Par ailleurs le témoignage de Mende Nazer « Ma vie d'esclave » - best-seller en Allemagne et au Royaume Uni – est désormais disponible en français au format poche : http://www.esclavagemoderne.org/actufrance.php?id=39


Mende - 28 ans aujourd'hui - à l'âge de 12 ans, a vu son village dévasté et de nombreux enfants enlevés comme elle. Mende est une Nuba.


Cela fait des siècles que les Dinka et les Nuba sont razziés. Et que cela continue.


Ce qui existe aussi et concerne des millions d'Africains, c'est la condition servile, le fait d'être esclave de naissance, voire affranchi, ou réputé et traité comme tel :


lire : le récit de Yessar, esclave, puis « haratine », dans les luttes de l'indépendance de la Mauritanie, dont il sera un ministre : http://www.esclavagemoderne.org/actumonde.php?id=74


lire : le texte de la loi anti-esclavagiste adopté en août dernier par les députés mauritaniens :

http://www.esclavagemoderne.org/actumonde.php?id=67


lire : le procès intenté par Timidria (Niger) contre son pays devant la CEDEAO (Cour de Justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique occidentale)

http://www.esclavagemoderne.org/actumonde.php?id=78


En août dernier, à Bamako (Mali), s'est réuni le réseau des associations africaines qui luttent contre l'esclavage et les « discriminations internes » (lire plus bas).


Plusieurs jeunes historiens africains s'attaquent désormais à cette histoire et à ces réalités. Sont parus notamment les livres de Moustapha Kadi Oumani (Niger), d'El-Arbi Ould Saleck (Mauritanie) et plus récemment de Maurice Bazémo (Burkina Faso), lequel explique notamment ce qu'il appelle le « négationnisme » des Africains : le refus après les Indépendances d'aborder la part africaine de l'histoire des esclavages, ainsi que la réalité de la condition servile aujourd'hui, et l'histoire des traites orientales. L'oubli le plus fort concerne le sort des Afro-descendants en Iran, en Inde...


Une bibliographie : http://www.esclavagemoderne.org/actufrance.php?id=40



Voici par ailleurs trois documents relayés par le site Afrik :


Source : afrik.com/article12359.html et Panapress (mercredi 29 août 2007)

Des réseaux africains en croisade contre l'esclavage
Un abolitionniste fustige l'attitude de sénateurs mauritaniens

Un entretien avec le président de SOS Esclaves de Mauritanie

Le réseau africain de lutte contre l'esclavage constitué des associations "Timidria" du Niger, "SOS Esclavages" de Mauritanie, "Temedt" et "Gari" du Mali et "Anti Slavery international" s'est réuni du 20 au 26 août derniers dans la capitale malienne. Les associations membres ont réaffirmé, à Bamako, leur détermination à lutter pour l'éradication de l'esclavage, une pratique sociale qui persiste encore dans les sociétés africaines.


Dans une déclaration publiée à l'occasion de la Journée du 23 août consacrée à la commémoration de la traite des esclaves et son abolition, les associations"Timidria" du Niger, "SOS Esclavages" de Mauritanie, "Temedt" et "Gari" du Mali et "Anti Slavery international" ont lancé un appel à tous les défenseurs des droits humains à travers le monde pour qu'ils prennent une part active à ce combat.

Elles ont indiqué leur intention d'interpeller les gouvernements africains pour qu'ils reconnaissent la persistance du phénomène préjudiciable aux droits fondamentaux des êtres humains, afin de criminaliser la pratique de l'esclavage et de mettre en place des mesures socio-économiques pour assurer son éradication.

Elles ont, en outre, rendu un hommage au gouvernement mauritanien qui a soumis au Parlement une loi criminalisant l'esclavage, votée par l'Assemblée nationale à l'unanimité des députés présents le 8 août dernier.


Cependant, un militant du mouvement abolitionniste de Mauritanie dénonçait, mardi, l'attitude de plusieurs sénateurs mauritaniens face à cette question. Biram Ould Dah Ould Abeid, juriste et sociologue, a fustigé l'attitude de plusieurs sénateurs mauritaniens à l'occasion du vote récent d'une loi criminalisant les pratiques esclavagistes. Dans un entretien exclusif accordé à la PANA, M. Ould Abeid a relevé que 25 sénateurs ont voté contre la loi qui a été adoptée in extremis au niveau de la Chambre haute du Parlement avec seulement 27 voix favorables.

Il a, à ce propos, dénoncé l'image d'une institution dont plusieurs membres, toutes tendances politiques confondues, ont mené un combat d'arrière-garde visant à s'opposer à l'adoption de la loi criminalisant l'esclavage. Citant, au passage, des noms de personnalités affiliées à toutes les obédiences politiques (indépendants, majorité et opposition), il a évoqué "une position commune de classe" opposée à l'émancipation des esclaves, contrairement à l'option du pouvoir actuel.

Le Parlement mauritanien a adopté dans le courant de ce mois une loi criminalisant les pratiques esclavagistes, avec des dispositions prévoyant de lourdes peines de prison et de fortes amendes pour les contrevenants. La nouvelle option est une vieille revendication des ONG de défense des droits humains face à une pratique qui a toujours été au centre d'une vive polémique avec le régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005.



La Mauritanie s'appuie sur l'islam pour criminaliser l'esclavage

Interview de Boubacar Ould Messaoud, descendant d'esclave, président de SOS-Esclaves Mauritanie

Aboli en 1981, l'esclavage est resté une tradition vivace en Mauritanie. Pour y mettre un terme, les députés ont voté ce mercredi, à l'unanimité, une loi criminalisant cette pratique. Toute personne convaincue d'esclavagisme risque désormais jusqu'à dix ans de prison ferme. Reste maintenant à expliquer cette mesure à la population pour qu'elle soit réellement appliquée. Afin de faciliter le changement des mentalités, les rédacteurs ont basé la condamnation de l'esclavage sur le respect de la charia. Boubacar Ould Messaoud, président de SOS-Esclaves Mauritanie, a activement participé au réaménagement de l'avant projet, qu'il jugeait insuffisant. Ce pionnier de la défense des droits de l'homme, lui-même descendant d'esclave, salue une grande victoire pour le peuple mauritanien et revient sur ce tabou. « Un problème que même les Français ont préféré ignorer du temps des colonies », précise t-il.

Afrik : Qu'est ce qui change aujourd'hui, 25 ans après l'abolition de l'esclavage, avec cette nouvelle loi ?

Boubacar Ould Messaoud : L'esclavage est désormais reconnu comme un crime en Mauritanie. Cela veut aussi dire que la loi pénalise tous les délits commis contre une personne considérée comme esclave. Par exemple : la captation d'héritage, le travail non rémunéré, le mariage forcé ou le droit de cuissage, considérés maintenant comme un viol. Un esclavagiste qui oblige une femme à devenir son épouse, ou au contraire l'empêche de se marier, risque de un à trois ans d'emprisonnement. Cette peine peut être assortie d'une amende allant de 100 000 à 200 000 ouguiya (de 290 à 580 euros). Un agent de l'administration qui ne donne pas suite à un signalement pour esclavage est passible de 2 à 5 ans de prison. La loi assure aussi la gratuité des procédures judiciaires et autorise les associations de défense des droits de l'homme à assister la victime devant les tribunaux. C'est une situation complètement nouvelle. Toutes les dispositions antérieures, contraires au texte, comme par exemple la compensation des maîtres (pour l'abandon de l'esclavage), sont annulées.

Afrik : La compensation des maîtres était une pratique fréquente ?

Boubacar Ould Messaoud : Cela ne s'est jamais fait, car personne n'a abandonné l'esclavage. La loi de 1981 (abolition de l'esclavage) n'a rien fait, n'a rien apporté.

Afrik : C'est-à-dire ?

Boubacar Ould Messaoud : La loi a servi d'exutoire pour démobiliser  les défenseurs des droits de l'homme. Le texte a fait suite à un procès retentissant contre des militants anti-esclavagistes jugés par un tribunal militaire. Ils étaient accusés de mettre en danger la sécurité nationale. En fait, le procès s'est transformé en réquisitoire contre l'esclavage et ils ont été acquittés. Les pouvoirs publics ont ensuite été obligés de promulguer l'abolition de l'esclavage. Mais tout ça n'a été qu'une duperie.

Afrik : Quel a été l'impact de la loi de 2003, sensée renforcer la répression ?

Boubacar Ould Messaoud : En 2003, les autorités ont promulgué une loi relative à la traite des personnes (la vente des enfants, l'incorporation des enfants dans l'armée, la prostitution, la vente d'organe…). Mais ils ont refusé d'y inclure l'esclavage. Les deux notions sont pourtant liées dans le protocole de Palerme (adopté en l'an 2000 par les Nations unies). L'esclavage est par conséquent resté une tradition mauritanienne. Dans notre pays, le plus souvent, on naît esclave. Même quand leurs maîtres les libèrent car ils sont devenus pauvres, les esclaves sont toujours considérés comme esclaves. Eux-mêmes se sentent esclaves. Leurs maîtres peuvent récupérer leurs biens, prendre leurs enfants comme domestiques. La démocratie est un costume de prêt-à-porter dans lequel la Mauritanie ne rentre pas très bien. Il n'est pas rare de voir des esclaves qui votent. Quand ils expriment une opinion différente de leur maître, ils sont punis. Aucune loi du pays n'institutionnalise l'esclavage, mais c'est une réalité dans les pratiques sociales.


Afrik : Vous avez publiquement protesté à la lecture de l'avant projet, qu'est ce qui vous a mis colère ?


Boubacar Ould Messaoud :
Dans l'avant projet, le texte était plein de sous-entendus monstrueux. Les rédacteurs avaient utilisé le terme de « prétendu esclave » pour désigner la victime. Les sanctions prévues pour les esclavagistes étaient inférieures aux peines inscrites dans le code pénal pour un même crime commis sur un citoyen normal. Alors que nous considérons, au contraire, que l'esclavage est une cause aggravante. Le texte incluait également des dispositions pour sanctionner les dénonciations jugées calomnieuses qui allaient jusqu'à l'emprisonnement. Cette disposition était vraiment scandaleuse car elle figure déjà dans le code pénal. La conserver ne pouvait qu'effrayer les victimes et par conséquent dissuader toute plainte. C'était véritablement une précaution inutile car jamais une organisation de la société civile n'a été prise en défaut pour calomnie. Par ailleurs, il n'y avait pas de référence à la religion, qui pourtant est au cœur du problème.


Afrik : De quelle manière ?


Boubacar Ould Messaoud : Beaucoup utilisent la religion pour justifier cette tradition - La Mauritanie est une république islamique -, mais l'islam n'est pas esclavagiste. Il fallait absolument inscrire dans la loi la condamnation de l'esclavage par l'Islam. Le respect de la charia impliquerait de traiter son esclave comme soi-même, mais c'est impossible sinon il perdrait toute utilité. Par conséquent, la pratique n'est pas compatible avec les préceptes religieux. Faire figurer la référence à l'Islam dans la loi était un passage obligé.

Afrik : Que faut-il faire pour que l'esclavage disparaisse ?

Boubacar Ould Messaoud : La suite du combat, c'est de traiter ce phénomène sur les plans économique, culturel et social. Pour s'intégrer, les esclaves ont besoin d'acquérir leur autonomie. Ils doivent pouvoir accéder au crédit, à des formations, à l'éducation, à la terre. Nous avons besoin d'une discrimination positive à leur égard. Ce système a déjà été utilisé en Mauritanie quand les autorités ont mis en place des quotas dans les administrations, dans les écoles, pour ceux qui parlaient uniquement arabe. Il faut aussi que les autorités religieuses participent à la sensibilisation. Dans toutes les mosquées, on doit parler de l'esclavage pour lui enlever tout crédit. Toutes ces mesures figurent dans les recommandations faites par les députés.

Afrik : Combien personnes sont réduites en esclavage en Mauritanie ?

Boubacar Ould Messaoud : Il est très difficile d'estimer le nombre d'esclaves en Mauritanie car l'Etat ne permettait pas de faire de statistiques. Une chose est certaine, c'est qu'ils existent. Une question qu'on ne pose jamais, c'est pourquoi l'esclavage perdure chez nous alors que nous avons été une colonie française, patrie des droits de l'homme. Les Français se sont tus. On parlait de captifs, de domesticité. Ils ont accepté de travailler avec les maîtres. Les anciens administrateurs ont toujours témoigné que l'esclavage n'existait plus. Nous signalons que l'esclavage a été réellement aboli pour la première fois avec cette loi.


Entretien réalisé par Julien Clémençot - jeudi 9 août 2007


Mardi 24 juin 2008 à partir de 21h00 sur Arte
Les tabous de l'esclavage

Avec deux films inédits, Daniel Leconte ouvre le débat sur une réalité occultée.

A 21h00
Chasseurs d'esclaves

Reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak
ARTE France, France, 2008, 45mn
Multidiffusion le 3 juillet à 10h00

En Mauritanie, avec l'aide de militants abolitionnistes, un esclave évadé part à la recherche de sa soeur toujours en captivité, bravant l'ordre établi. Un document exceptionnel.

Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa soeur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. "Elle travaille jour et nuit, sans salaire", dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l'association mauritanienne SOS Esclaves décident d'aider Bilal à libérer sa soeur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d'un système traditionnel millénaire, l'esclavage mauritanien, qui n'a été officiellement mis hors la loi qu'en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l'accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d'aujourd'hui, décidés à éradiquer l'esclavage en terre africaine.

A 21h45
Les esclaves oubliés

Documentaire d'Antoine Vitkine
ARTE France, France, 2008, 45mn
Multidiffusion le 3 juillet à 10h45

L'histoire méconnue des traites négrières africaines et orientales, racontée par les meilleurs spécialistes de la question, notamment d'Afrique ou de pays arabophones.


La traite transatlantique, organisée par les Européens, avec ses douze millions d'Africains déportés vers les Amériques en l'espace de deux siècles et demi, ne fut pas la seule. Ce documentaire raconte l'histoire de la traite orientale et arabo-musulmane, au cours de laquelle dix-sept millions d'Africains ont été réduits en esclavage pendant quatorze siècles. Il s'intéresse également à une filière encore plus méconnue, la traite interne à l'Afrique noire, menée pendant des siècles par les royaumes africains. Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en Afrique noire jusqu'au milieu du XXe siècle. Comment étaient capturés ces esclaves ? Dans quelles conditions étaient-ils déportés ? À quoi étaient-ils employés ? Les spécialistes Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard ou Mohamed Ennaji répondent à ces questions. Les historiens tentent également d'analyser la raison pour laquelle cette réalité suscite des controverses toujours vives, aussi bien dans les mondes africain et musulman qu'en Occident.


A 22h30 - Débat à Dakar avec la participation d'Ibrahima Thioub (historien, professeur à l'université de Dakar) et d'Abdel Ethmane Yessa (Mauritanie).


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