martes, 12 de febrero de 2008

RV: [ResearchSexWorkMig] Libération - «Loue studette contre pipe»

 


De: Research-SexWorkMigr@googlegroups.com [mailto:Research-SexWorkMigr@googlegroups.com] En nombre de meriam cheikh
Enviado el: martes, 12 de febrero de 2008 12:27
Para: MailGroupeSexWorkMigr
Asunto: [ResearchSexWorkMig] Libération - «Loue studette contre pipe»


meriam vous conseille de lire un article de Libération.fr.




«Loue studette contre pipe»
Certains propriétaires profitent de la crise et, contre un logement, proposent un nouveau type de troc. «Libération» a testé quelques annonces sur Paris.

Il a rappelé une heure avant pour s'assurer que nous serions bien au rendez-vous, a ouvert la porte de son appartement en souriant, a offert un verre au salon, puis s'est assis, le sourire toujours aux lèvres et les yeux vissés sur nous. Antoine (1), 47 ans, haut fonctionnaire, est bavard et disert sur la «colocation» qu'il propose. «Confort», «calme», «indépendance»«C'est un quartier agréable. Et vous aurez votre chambre.» Mais ce dont Antoine aimerait surtout parler, c'est des contreparties qu'il attend de sa colocataire. «Se promener nue le plus souvent possible. Ecarter les jambes sur le canapé pour m'exciter. Pas de contrainte de fréquence pour les rapports sexuels, mais faudra pas se foutre de ma gueule non plus. Au début, je risque d'avoir envie souvent.» Voilà environ deux ans qu'Antoine recrute ainsi des colocataires, via une annonce sur le site Internet Missive, à laquelle nous avons répondu. Pas de loyer numéraire, on paye en nature. Pas de bail non plus, «tout est basé sur la confiance». Quant à la durée, «pas de limites». «Ça peut être en mois, en années. Les seules filles que j'ai virées sont celles qui ne respectaient pas leurs engagements.»

Antoine n'est pas le seul à pratiquer ce type d'échange - appartement contre sexe - à Paris. Dans un contexte de crise du logement, la formule semble s'être répandue. Sur Missive, la rubrique parisienne «A louer» recense de nombreuses offres d'hommes proposant des colocations ou studios indépendants «contre services sexuels».Mais également de femmes, troquant leurs charmes contre un toit. Ailleurs, sur Kijiji, Vivastreet ou dans le journal gratuit Paris Paname, on trouve aussi des annonces, plus masquées. Le mot sexe n'apparaît pas, ce sont les mentions «pour jeune femme», «contre services» et l'absence de montant pour le loyer qui servent d'indices.



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Mériam Cheikh
Aspirante FNRS (Germe-Université Libre de Bruxelles) & Doctorante en Anthropologie
Institut d'Ethnologie Méditerranéenne et Comparative - MMSH
Aix-en-Provence
+212.67.16.78.92
+33.6.19.91.29.15
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